Avec le passage à la LED et l’avènement des systèmes de gestion, les chantiers de rénovation se complexifient. Ils se complexifient d’autant plus que le niveau des exigences réglementaires est de plus en plus haut. Dès lors, pour la rénovation des bâtiments non résidentiels : comment éviter les réserves ?
Un arrêté qui date, mais mis à jour
Il existe un texte daté de 2007, qui définit les exigences de performance de l’éclairage dans le cas des rénovation des bâtiments non résidentiel. Compte tenu de l’évolution spectaculaire du matériel d’éclairage ces 10 dernières années, il n’était absolument pas possible de se contenter d’un texte si daté. Il a donc été mis à jour en 2017, et le Syndicat de l’éclairage avait à cette occasion publié un article pour faire la pédagogie sur l’évolution des critères imposés.
Il est néanmoins délicat de passer d’un éclairage à tubes fluorescents on/off à un éclairage LED équipé d’automatismes de gestion en fonction de la présence, de la lumière du jour, d’une programmation… C’est tout le métier qui est à réapprendre ! Voyons donc de quelles exigences traite la réglementation, afin de pouvoir les respecter et ainsi éviter les réserves sur les chantiers.
Des exigences précises
Les principales exigences réglementaires sont les suivantes :
- il faut (uniquement en non résidentiel) profiter des apports gratuits de lumière du jour
- il faut respecter une puissance maximale installée pour l’éclairage, revue pour correspondre aux dernières technologies (uniquement en non résidentiel) : 1,6 watt par mètre carré par tranche de 100 lux d’éclairement moyen à maintenir
- l’éclairage des parties communes en habitat collectif est aussi concerné (sauf pour l’éclairage extérieur), avec une obligation de gradation ou d’extinction par la détection d’absence dans les couloirs, les parkings…
Le tableau ci-dessous synthétise les exigences à respecter :
Un cadre réglementaire strict
Transformation numérique, nouveaux matériaux, construction bas carbone… les chantiers du bâtiment sont de plus en plus complexes. Pour s’assurer que toutes les règles sont respectées, les maîtres d’ouvrage réclament des garanties. C’est pour répondre à cette demande du marché que le Syndicat de l’éclairage propose un modèle d’attestation. Les fabricants peuvent dès lors engager leur responsabilité et attester de la conformité des projets d’éclairage qu’ils conçoivent et réalisent.
Une attestation pour tous les projets
Rassurés, les maitres d’ouvrage peuvent, en toute confiance, envisager des installations d’éclairage qui offrent performance, confort, économie d’énergie.
De même, les maitres d’oeuvre peuvent éviter les réserves. Certains de proposer des installations conformes, ils ne risqueront pas de s’exposer à des sanctions, en particulier financières.
Ce modèle d’attestation permet des relations contractuelles sereines, grâce à une transparence sur les engagements de chacun. Il est laissé au bas de cet article, pour consultation par toutes les parties prenantes.
Les fabricants adhérents au Syndicat de l’éclairage peuvent retrouver la version modifiable (format Word) dans leur espace adhérent – lien direct.