FAQ de l’éclairage

La question se pose souvent:

« Je dois – ou je me demande si je vais – rénover l’éclairage de mon bâtiment. Comment aborder ce problème? »

La réponse est d’une part complexe – toute une filière professionnelle est constituée pour être capable d’y répondre avec pertinence – et d’autre part propre à chaque situation. Mais suivre un cheminement standard et réaliser un projet d’éclairage peut grandement aider à s’en sortir. Voici quelles en sont les étapes :

  • analyser l’existant (notamment savoir combien votre installation vous coûte chaque année en énergie et en maintenance)
  • analyser vos besoins : quel type d’activité, quels niveaux d’éclairement ? (on parle de valeurs en « lux »)
  • choisir du matériel adapté (forcément LED, on est en 2018 !). Prendre conseils des fabricants pour s’assurer que les contraintes d’utilisation sont compatibles avec les luminaires (pour des bâtiments agricoles par exemple, chaleur et exposition à l’eau ou aux produits chimiques)
  • faire réaliser une « étude d’éclairage » pour définir le nombre de luminaires / à quel endroit les disposer. Les bureaux d’études, mais aussi les fabricants, proposent ce type de service (exemple ici)
  • ne pas oublier qu’utiliser des systèmes autonomes (allumage extinction automatique en fonction de la présence et de la lumière du jour) aide grandement à faire baisser la facture d’énergie ! Il faut impérativement les prendre en compte lors du projet de rénovation

Avoir ces étapes en tête est une assurance supplémentaire de bien réussir son projet, et de disposer d’une installation d’éclairage performante et adaptée à son besoin.

Pour aller plus loin, une fois la partie technique réalisée, vous pourrez aborder la partie financière. À nouveau quelques pistes pour débuter sur ce sujet :

Les valeurs d’éclairement minimum requis pour les cheminements extérieurs pour PMR (personnes à mobilité réduite) sont réccurentes. Nous n’allons pas donner ici le détail de la réglementation en vigueur, mais quelques pistes utiles.

Concernant l’éclairage des cheminements intérieurs et extérieurs des bâtiments, il s’agit d’un arrêté du 1er aout 2006. La valeur d’éclairement de 50 lux moyen à maintenir sera retenue.

Un guide édité par le ministère de l’écologie et l’ADEME, signé par le Syndicat de l’éclairage et d’autres partenaires de la filière, donne davantage de précisions : Guide Renovation Eclairage Tertiaire ADEME 2013

Les maîtres d’ouvrage publics se posent souvent la question. Et pour cause, puisque l’association HQE a dans son référentiel spécifié la valeur minorée de 300 lux, contraire au niveau de 500 lux que préconisent les fabricants.

La réponse à la question se trouve dans la norme européenne d’éclairage des lieux de travail intérieur (NF EN 12464-1), dans les tableaux 5.35 et 5.36. Le niveau d’éclairement moyen à maintenir est de 500 lux (sauf pour les salles particulières comme d’arts ou de cours pour adultes par exemple).

Notons que puisqu’il s’agit de niveaux d’éclairement moyen à maintenir, lors de la mise en service il est normal d’avoir davantage, en fonction du facteur de dépréciation choisi pour le projet d’éclairage. Un système de gestion adapté permettra alors un abaissement du niveau pour rester à 500 lux dès le début, offrant ainsi des économies d’énergie non négligeables, sans aucune concession sur le confort des utilisateurs !

Pour les tableaux (élément important également) on parle de 500 lux verticaux, avec une uniformité de 0,7.

Dans le cadre des marchés publics, le respect des exigences des normes est très encouragé. On explique que « les spécifications techniques définissent les caractéristiques requises des travaux, des services ou des fournitures qui font l’objet du marché public« . Il est par ailleurs mentionné que les spécifications techniques sont formulées de préférence par référence aux normes nationales transposant les normes européennes (texte intégral ici).

La valeur de 500 lux moyens à maintenir est donc pleinement légitime!

Oui, le règlement d’étiquetage énergétique 874/2012 comporte des exigences sur l’étiquetage des produits. Alors pour ne pas avoir à redessiner les étiquettes, pour être certain d’utiliser des étiquettes conformes, le site de la commission européenne propose (sur cette page) des modèles au format AI, pour les étiquettes des lampes et des luminaires notamment.