lumière bleue : retour sur une polémique vaine

SyndEclairaluminotherapie lumiere bleue

Le Syndicat de l’éclairage répond ici à certains présupposés relayés ces derniers jours dans les médias sur les risques liés à la lumière bleue de l’éclairage LED : il est en effet important que chaque acteur puisse s’exprimer sur ce sujet.

Les adhérents de notre organisation respectent la réglementation en vigueur[1] relative à la sécurité photobiologique. Avant toute mise sur le marché, les fabricants doivent vérifier la quantité de lumière bleue émise par leurs produits.

Le saviez-vous ?
La lumière bleue, présente de manière équilibrée dans tous les types d’éclairage[2], est nécessaire et bénéfique pour l’Homme. Elle est un puissant synchronisateur de notre horloge biologique (source : Inserm), elle participe à la sécrétion de vitamine D – essentielle à notre organisme – et aide à renforcer notre système immunitaire (source : Nature).

SyndEclairage INSERM lumiere bleue

L’étude menée par l’Inserm est exploratoire. Des rats ont ainsi été exposés à une très forte dose de lumière bleue et placés dans des conditions de laboratoire auxquelles les êtres humains ne sont jamais confrontés. Les conclusions ajoutent d’ailleurs que « ces observations ne sont pas transposables telles quelles chez l’Homme. »[3]

SyndEclairage partenariat ADEME

 

En adhérant au Syndicat de l’éclairage, les fabricants s’engagent à mettre sur le marché des produits sûrs, ne présentant aucun danger pour les consommateurs. En partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le Syndicat de l’éclairage est fier de promouvoir les meilleures pratiques en éclairage.

 

Dans ce contexte, le Syndicat de l’éclairage accueillera avec toute la considération nécessaire la mise à jour du rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) dont la position officielle au sujet de l’éclairage LED sera publiée à l’automne 2017.

 

[1] Le marquage CE apposé sur ces produits engage le fabricant dans le respect de la directive 2014/35/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014. Les méthodes d’évaluation du risque photobiologique – et donc celui lié à la lumière bleue – sont définies dans les normes NF EN 62471 et IEC/TR 62778.

[2] La lumière blanche, qu’elle soit naturelle ou artificielle, combine en réalité des rayons de différentes couleurs [dont le bleu], chacune correspondant à une longueur d’onde spécifique (source : Inserm)

[3] Article publié par l’Inserm : « Les LED, pas si inoffensives que ça »