La vérité sur l’UGR

Parmi les concepts complexes, mais indispensables et dont le nom et bien connu, l’UGR est peut-être celui qui arrive en tête dans le monde de l’éclairage. Lorsqu’il s’agit de concevoir une installation d’éclairage, il y a toujours quelqu’un pour en parler ! Qu’il s’agisse du fabricant, de l’architecte, du bureau d’études, de l’installateur ou même du client final, parler de l’UGR est souvent le signe d’une volonté d’un projet de qualité.

Un concept complexe

Comme toute chose inconnue qui fait peur, il est bien naturel que la fameuse formule de l’UGR en rebute plus d’un. Avec quelques explications, il n’est pourtant pas si compliqué d’en comprendre l’essentiel. À ceux qui souhaiteraient approfondir le sujet, nous recommandons la lecture de cet article qui lève le voile sur les paramètres de la formule et leur influence sur les résultats.

Dans ce contexte, les fabricants du Syndicat de l’éclairage ont souhaiter doter la filière d’un outil pédagogique qui permettrait à chacun de mieux appréhender ce concept, voyons de quoi il s’agit :

Le confort visuel au centre du débat

Comme la qualité de l’air intérieur, la qualité de l’éclairage intérieur des lieux de travail devient un sujet de santé publique. Le code du travail veille à limiter la fatigue et l’inconfort visuels, risques de pathologies, d’erreurs et d’accidents, en imposant des niveaux d’éclairement minimum ainsi que des limitations des contrastes et des éblouissements. L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) ainsi que l’Association française de l’éclairage (AFE) proposent de nombreux guides sur le sujet.

L’éblouissement d’inconfort : calcul par l’UGR

Pour maîtriser l’éblouissement d’inconfort provenant de l’éclairage artificiel et garantir de bonnes conditions de travail, il est nécessaire de respecter les limites données dans la norme européenne NF EN 12464-1.

Cette norme utilise le système d’évaluation de l’éblouissement de la CIE appelé unified glare rating ou UGR. Des valeurs limites pour l’UGR de l’installation d’éclairage sont données ; ces valeurs peuvent être 16, 19, 22, 25 ou 28. Ces valeurs ont été choisies car elles forment une série dont les seuils indiquent les changements notables relatifs à l’éblouissement.

Mais cette démarche doit se faire dans le cadre d’un projet d’éclairage, car l’UGR n’est pas une donnée produit, c’est une donnée projet!

À cet effet, le Syndicat de l’éclairage publie aujourd’hui « La Vérité sur l’UGR ». Dès lors, ce concept primordial d’éclairagisme est démystifié, et surtout les bonnes pratiques en termes d’utilisation de l’UGR sont bien rappelées.

Le projet d’éclairage est nécessaire

Un luminaire en tant que tel n’a pas d’UGR car l’UGR est une donnée de projet : en l’absence de projet d’éclairage, pour un luminaire donné, le Syndicat de l’éclairage recommande l’évaluation prédéterminée de l’UGR fondée sur la méthode tabulée, selon la configuration conventionnelle décrite dans la publication « La Vérité sur l’UGR ».

Éblouissement d’incapacité : quelle protection ?

Dans cette publication sont aussi rappelés les éléments qui permettent d’éviter l’éblouissement d’incapacité et qui figurent dans la norme européenne NF EN 12464-1.

Cette norme est d’ailleurs la seule référence consensuelle pour établir des projets d’éclairage de qualité, que ce soit pour les rénovations comme pour les installations neuves.

Pour voir plus loin

« La Vérité sur l’UGR » est la première d’une série de publications pédagogiques, entamée par le Syndicat de l’éclairage. Ce nouveau format, accessible et synthétique, vise à décrypter un élément précis du métier de l’éclairage. Sans prise de position, le message se veut clair afin de permettre à tous de mieux comprendre l’éclairage, pour mieux en parler et mieux le vivre.

Rendez-vous en 2020 pour le prochain « La Vérité sur …. »

SyndEclairage - Communiqué - Décembre 2019 - La vérité sur l'UGR

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